vendredi 9 août 2013

La consabida nalgada

A peine né, la première claque afin qu’il sache où il a atterri.
Plus tard, une irrépressible envie de prendre le train.
Et descendu à destination, l’envie suivante :
Celle de se barrer tout de suite.

Mais trop tard, plus de correspondance.
L’envieux était forcé d’y demeurer un petit moment
Puis de rendre l’endroit tant soit peu habitable.

L’endroit rendu tant soit peu habitable
Il n’a plus voulu en partir. Par paresse, ou plutôt
Parce qu’on s’attache à ses tentatives d’amélioration.
C’est ce qui s’appelle « laisser son empreinte ».

C’est toujours par pure obligation qu’on la laisse, celle-là.
Au lieu amène, le génie n’a point besoin d’auxiliaire.
L’idéal est impersonnel, et on a donc eu raison
De t’expédier dans un patelin pourri.

4 Août 2013

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