jeudi 25 septembre 2008

Retour à C.

Suis retourné au même endroit
Et suis descendu au même hôtel, ayant
Même réintégré la chambre de l'année passée –
Mais les choses se sont passées bien différemment.

La mer était toujours là
Et le soleil était toujours là
Mais Beauté n'était plus à la Réception.

Et ça vous fait quoi si à la réception Beauté manque à l'appel ?
N'est-ce pas là une des qualités primordiales de Beauté ?
Ne faut-il pas qu'elle se laisse désirer, celle-là ?

Qui vous pose un lapin, se fait peut-être désirer
Mais qui fait bêtement défaut, finira par se faire oublier.
Voilà mes arguments du moment.

En réalité, l'absence de Beauté était prévisible.
Je sais bien que si on pouvait se fier à elle
Beauté aurait vite perdu son charme.

En fait, j'étais plutôt content de ne point la retrouver.

La mer était toujours là
Et le soleil était toujours là
Et Beauté était préservée comme au premier jour.

Serait-ce, enfin, rien qu'une question de trouille
Par rapport à la beauté du monde ?

23 Septembre 2008

mercredi 24 septembre 2008

Falsche Friedhöfe (Bildteil)

Falscher Friedhof Nr. 1
Wrong cemetery #1
Mauvais cimetière n°1
Fals cementiri núm. 1

Falscher Friedhof Nr. 2
Wrong cemetery #2
Mauvais cimetière n°2
Fals cementiri núm. 2

mardi 23 septembre 2008

Falsche Friedhöfe

Wie der letzte Idiot
Wollte ich Walter Benjamins Grab besuchen.
Nicht sein Grab, sondern, genau genommen, das Monument, das
Um der gebildeten deutschen Touristen willen in dessen Nähe
______________________________________errichtet wurde.

Wie ein Idiot hab ich mich bei den Friedhöfen getäuscht.
Nicht beim Friedhof, sondern bei den Friedhöfen.
Mehreren. Zweien. Und auch noch im falschen Städtchen gelegen.
Und sogar im falschen Staat.

Ich dachte, er läge in Cerbère begraben –
Vermutlich deshalb, weil Zerberus philosophischer klingt.
Aber, so fiel es mir dann ein, er liegt ja in Portbou.
Obwohl sich das eher nach einem Ochsen anhört.
Denn ich höre es düster anschlagen bei Cerbère
Jedoch nur empfindungslos muhen bei Bou.

Hatte mir beim Hochsteigen in die falschen Friedhöfe
So die Ferse angeknackst, dass jeder weitere
Friedhofsbesuch leider ausfallen musste.
Und außerdem setze ich nun seit Jahrzehnten
Keinen Fuß mehr in das Land meiner Geburt, die
Französischen Katalanen genügen mir wirklich vollauf.

Mein Geburtsland ist seit seiner Modernisierung unerträglich
___________________________________________geworden.
Ein benjaminscher Gedanke, und gültig auch
Für das Gedenken an Walter Benjamin.

Die beiden Friedhöfe von Cerbère schauen herrlich aufs Meer
______________________________________________hinab.
Genauso, denke ich, wie der von mir leider verfehlte
Sicherlich wunderschöne Friedhof von Portbou
Auf der anderen Seite der Grenze in diesem
Neumodischen Spanien.

Walter Benjamins Schicksal lässt mich an den Ötzi denken, den
Mann vom Hauslabjoch, die Mumie von Similaun oder wie auch
______________________________________________immer
Bei dem man eben auch nicht weiß
Auf welcher Seite welcher Grenze er verwesungslos verscharrt lag.

23. September 2008