Lorsque le roi décidait de s’y rendre
Il amenait avec lui meubles, baldaquin et tout
Car l’endroit était nu.
Il doit être gratifiant
D’arriver en grande pompe
Chez sa belle au bois dormant, mais
Belle à poil et sans aucun maquillage
Et qu’on parera de fanfreluches
Pour une grande fête
Avant de la rendre, les feux éteints
À sa nudité première.
Comme si tel visiteur
Était nécessaire au lustre
D’un château bâti de pierre
Qui auréole, en vérité, celui qui l’investit
Apportant peu, et rien que du futile :
Quelque bahut, quelque tenture
Et le passage de son enflure.
3 Avril 2013
jeudi 3 avril 2014
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