Habituellement, lorsqu’on confie son corps à quelqu’un, c’est qu’on a un amoureux et c’est à lui qu’on le confie. Il faut être malade pour le confier aux médecins. Confier son corps, en amour, cela t’éloigne de toi, cela t’aliène, c’est comme une cession, partielle voire totale, de ce corps qui dès lors ne t’appartient plus, dont tu ne gardes que l’usufruit. Le confier, à l’hosto, c’est la même chose. Guéri, on revient à soi.
Par chance, celui qui guérit d’amour, d’une façon se perd, alors que celui qui guérit des mains des docteurs, de toute façon se retrouve : il est préférable de rentrer vivant de l’hosto que de revenir à soi, à moitié mort, d’une histoire d’amour.
Le médecin qui connaît son boulot et l'amant qui connaît le sien refusent tous les deux d’avoir les mains baisées par ceux qui sont ravis de pouvoir se passer d’eux.
Par chance, celui qui guérit d’amour, d’une façon se perd, alors que celui qui guérit des mains des docteurs, de toute façon se retrouve : il est préférable de rentrer vivant de l’hosto que de revenir à soi, à moitié mort, d’une histoire d’amour.
Le médecin qui connaît son boulot et l'amant qui connaît le sien refusent tous les deux d’avoir les mains baisées par ceux qui sont ravis de pouvoir se passer d’eux.
Love hidden in a thorny bush
Like bluetits I can’t see but
I sure know they’re in:
I hear them sing.
They sing to sleep, soon dark will fall
And hide the brier with its hidden love
Pedestrian night.
Don’t need a burning bush to learn
The presence of the source divine.
Tomorrow I shall take you home
No matter how.
March 6, 2017
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