mardi 30 novembre 2010

Au lit avec Leopardi

Des étoiles phosphorescentes au plafond
Sont censées faire ciel.
Ici, lorsqu’on éteint la lumière
Lucen le stelle.
Mais ce ne sont que des étoiles en papier phosphorescent
Et ce n’est que le plafond au-dessus d’un lit étranger
Ce planétarium collé.

Dormir à la belle étoile
Est un très vieux truc.
Cela fait partie des formidables souvenirs de celui qui
Maintenant n’admire que des étoiles en papier.

Vaghe stelle del soffitto :
Peux pas non plus discrètement quitter la piaule
Pour aller m’allonger sur un banc public – la situation
Serait à peu près la bonne, mais l’univers nocturne
Manquerait à coup sûr au rendez-vous.
On ne voit pas d’étoiles dans les métropoles
Il faut d’abord faire un long voyage.

Il faut avoir fait un long voyage et
Il faut que la nuit soit sans nuages et
Il faut que l’on puisse coucher où l’on veut. À savoir dehors.
Cela en fait, des conditions préalables.

Mais ce que l’on peut trouver dans les métropoles
Ce sont des lits étrangers avec par-dessus des étoiles
_____________________________________phosphorescentes
Un petit monde exotique à lui tout seul.
L’idée peut faire un peu peur
Elle pourrait même refroidir
Mais une fois dans le lit étranger
Les yeux dans le noir dirigés vers le plafond étranger
De telles petites étoiles en papier phosphorescent valent toutes
___________________________________________les autres.


Mit Leopardi im Bett

Phosphoreszierende Sternchen an der Zimmerdecke
Sollen den Himmel darstellen.
Wenn man hier das Licht ausknipst
Lucen le stelle.
Sind aber nur Phosphorsterne
Und ist nur die Zimmerdecke über einem fremden Bett
Dieses angeklebte Planetarium.

Unter freiem Himmel zu schlafen
Ist ein uraltes Ding.
Das gehört zum Erinnerungsschatz desjenigen, der
Jetzt nur Phosphorsterne bewundert.

Vaghe stelle del soffitto:
Kann ja auch nicht einfach aus der Bude schleichen
Um mich auf einer Parkbank auszustrecken – die Situation
Hätte ich dann so in etwa, das nächtliche Universum
Aber noch lange nicht.
Sterne sieht man in Großstädten überhaupt nicht mehr
Man muss zuerst weit reisen.

Man muss weit gereist sein und
Es muss wolkenlose Nacht sein und
Man muss pennen können, wo man möchte. Also draußen.
Viele Vorbedingungen.

Was man in Großstädten allerdings finden kann
Sind fremde Betten mit phosphoreszierenden Sternen darüber
Eine ganz eigene kleine exotische Welt.
Das macht von der Idee her zwar etwas Angst
Und hätte vielleicht sogar abgeschreckt
Aber liegt man erst einmal in einem fremden Bett
Und schaut nun im Dunkeln zur fremden Decke hoch
Sind solche Phosphorsternchen soviel wert wie alle anderen.


29 Novembre 2010

lundi 29 novembre 2010

Scènes de la vie conjugale


I. Presque comme chez les Schmidt


Il boit ce que lui donne sa femme.
Plein de confiance.
Il ne pense pas qu’elle puisse avoir l’intention de l’empoisonner.
Il avale également les pilules qu’elle lui tend.
Candidement. Sans demander à lire la notice.
Et il a raison.
Sa femme n’a nullement l’intention de l’empoisonner.
Quelle chance. Voilà un couple heureux.
Sa femme ne veut que son mieux.
Il se pourrait même qu’il survive à une telle femme.


II. Circulation opposée

À ses côtés, à la place du mort, elle émet
De petits bruits lorsqu’il double.
Que ça l’agace, lui !
Pas la peine que tu participes, lui dit-il ; si je fais
Une connerie, tes gémissements ne sauveront rien ;
Détends-toi donc et laisse-moi rouler comme je l’entends.

Tu conduis très bien, l’assure-t-elle, mais
C’est plus fort que moi.
Ce n’est pas une question de confiance, seulement :
C’est toujours le sort commun qui nous arrive en face.


III. La bonne température


En hiver
Chacun d’eux a son idée quant à la température idéale.
Ils passent leur temps à augmenter ou à baisser le thermostat.
Dehors il fait froid, mais dedans ça chauffe.
L’évolution va de la guerre froide vers la guerre chaude.

L’hiver a ça de bon que dans l’intimité des chaumières
Il échauffe d’abord les esprits.
Le reste de l’année, pas moyen de se rendre
Mutuellement responsable du climat ; en hiver, si.
L’incommodité est alors tricotée main.


IV. Le rival honni

Quelque chose de déglingué à la maison.
Pas de problème, il s’en occupera lui-même.
Hors de question de faire appel à un étranger.
Aucun couple, dit-il, ne supporte l’intrusion d’un tiers.
Bien obligée, elle attend. Fidèle mais impatiente.
Ne me presse pas, dit-il, on peut aussi vivre
Avec une chasse d’eau déglinguée.
À la fin, elle menace de profiter de son absence.
A peine le mot « plombier » prononcé, ils se déchirent.

Rien que des chimères peuvent briser un couple.


V. Ménage à trois

Pourtant, ces deux-là ne sont pas seuls au monde.
Un gosse qu’ils ont voulu éduquer chacun à sa manière.
Et comme on sait, trop de cuisiniers gâtent la sauce.
Le gosse a donc énormément de défauts :
Tous ceux de son père et ceux de sa mère.
Pourtant, il s’agit d’un enfant des plus réussis :
Il dispose de toutes les qualités du père
Et toutes celles de la mère.

En fait, c’est au père et à la mère
Que manque la moitié des défauts et qualités.


VI. Des achats superflus


Des goûts et des couleurs on ne dispute point
Des achats superflus, si.
Ils se reprochent donc leurs achats inutiles.
Au lieu de sublimer, ils achètent.

Il ne faudrait pas se laisser aller lorsqu’un seul
Des deux en profite. L’argent commun
Devrait être réservé aux folies communes. Or
Ils n’en ont guère de coûteuse. Quel dommage :
Grâce à leurs goûts inconciliables, ils
Pourraient économiser presque toute leur fortune.


VII. Égaré.

Il est où le magazine de la semaine en cours ?
Dis, tu l’as mis où ?
– Je n’y ai pas touché.

Toutefois :
Quelqu’un l’a mis là où il n’est pas à sa place.
Va savoir qui.
C’est vite vu :
Celui qui cherche n’est jamais celui qui a égaré.
Et c’est valable
Pour tout dans l’existence humaine.


Szenen einer Ehe


I. Fast wie bei den Schmidts


Er trinkt, was seine Frau ihm gibt.
Voller Vertrauen.
Er rechnet nicht damit, dass sie ihn vergiften könnte.
Er schluckt auch die Pillen, die sie ihm hinhält.
Arglos. Ohne nach dem Beipackzettel zu verlangen.
Und er hat recht.
Seine Frau plant keineswegs, ihn zu vergiften.
Ein Glück. Eine glückliche Ehe.
Seine Frau will nur das Beste.
Gut möglich, dass er eine solche Frau sogar überlebt.


II. Gegenverkehr

Neben ihm, auf dem „Todessitz“, entfahren
Ihr stets diese kleinen Geräusche, sobald er überholt.
Ihm geht das wirklich auf die Nerven.
Du musst das Auto nicht mitlenken, sagt er. Wenn ich eine
Dummheit mache, hilft dein Stöhnen auch nichts mehr.
Also bitteschön abschalten und mich einfach fahren lassen.

Du bist ein sehr guter Fahrer, versichert sie ihm
Doch ich kann eben nicht anders.
Es ist nicht so, dass ich kein Vertrauen zu dir hätte, nur:
Es kommt uns da immer das gemeinsame Schicksal entgegen.


III. Die richtige Temperatur


Im Winter
Hat jeder seine eigene Vorstellung von der Idealtemperatur.
Sie verbringen ihre Zeit damit, am Thermostat herumzudrehen.
Draußen ist es kalt, aber drinnen erhitzt man sich.
Die Entwicklung geht vom Kalten zum Heißen Krieg.

Der Winter hat den Vorteil, dass er in der Hütten Innigkeit
Zuerst die Gemüter zum Kochen bringt.
Das übrige Jahr über kann man sich kaum gegenseitig
Für das Klima verantwortlich machen; im Winter schon.
Da ist die Unbehaglichkeit handgestrickt.


IV. Der üble Nebenbuhler

Im Haus ist etwas kaputt.
Kein Problem, das richtet er schon selber.
Außer Frage, hier einen Fremden mit reinzuziehen.
Keine Ehe, sagt er, erträgt es, dass ein Dritter ins Spiel kommt.
Notgedrungen wartet sie. Treu, doch etwas ungeduldig.
Hetze mich nicht, sagt er, man kann auch
Mit einer kaputten Spülung leben.
Endlich droht sie damit, seine Abwesenheit auszunutzen.
Kaum hat sie das Wort „Klempner“ ausgesprochen, ist Krieg.

An reinen Wunschvorstellungen kann eine Ehe zerbrechen.


V. Dreierbeziehung

Und doch sind die beiden nicht allein auf der Welt.
Da ist ein Gör, an dem sie beide rumerzogen haben
Und zu viele Köche verderben den Brei, weiß man ja.
Das Gör hat also unendlich viele Fehler:
Alle Fehler des Vaters und die der Mutter.
Und dennoch ein völlig gelungenes Kind:
Mit sämtlichen Vorzügen des Vaters und
Sämtlichen Vorzügen der Mutter ausgestattet.

Tatsächlich fehlt nur dem Vater und der Mutter
Die Hälfte der Fehler und Vorzüge.


VI. Überflüssige Einkäufe


Über Geschmack lässt sich nicht streiten, über
Überflüssige Einkäufe schon.
Sie werfen sich also ihre unnötigen Einkäufe vor.
Statt zu sublimieren, kaufen sie ein.

Man sollte sich nicht gehen lassen, wenn nur der eine
Partner etwas davon hat. Das gemeinsame Geld
Sollte für gemeinsame Spinnereien da sein. Aber
Sie haben ja kaum welche, die Geld kosten. Schade:
Mit ihren unvereinbaren Geschmäckern
Könnten sie fast ihr gesamtes Vermögen sparen.


VII. Verlegt

Wo ist bitte die Illustrierte dieser Woche?
Sag, wo hast du sie hingelegt?
– Ich hab sie nicht angerührt.

Jemand hat sie jedenfalls
Hingetan, wo sie nicht hingehört.
Wer wohl?
Die Antwort ist einfach:
Derjenige, der sucht, ist nie derjenige, der verlegt hat.
Und das gilt
Für alles im menschlichen Leben.


28 Novembre 2010

samedi 20 novembre 2010

An Ancient Mirror

A bleak future is worse than a dim past, let alone a dreary present.
Right, I’m feeling a little bleary today. But is this
Reason enough to indulge in rather half-baked speculations?

The state of blur has three justifications:
Forgotten—or repressed—yesterday, that today you are
Stuck in, and ever doubtful tomorrow.
Not enough sleep is no justification.

The workers, too, were bleary-eyed I suppose
When they rehung the age-old mirror.
Cord improperly hooked in. That very evening
It fell down and broke; the frame could be satisfyingly restored, not so
The glass. Irreplaceable mercury.
The stuff is banned in mirrors for more than a hundred years.

The antique, slightly foxed surface gave depth, the
New one is commonly flat.

If only we had let it hang...
If only we hadn’t sought to redo the wall behind it...

A bleak future is worse than a dim past, let alone a dreary present.



Ein alter Spiegel

Eine trübe Zukunft ist schlimmer als eine dunkle Vergangenheit, von
einer düsteren Gegenwart ganz zu schweigen.
Richtig, ich fühle mich heute etwas übernächtigt, aber ist das
Grund genug, sich auf unausgegorene Spekulationen einzulassen?

Der Zustand der Verschwommenheit hat drei Rechtfertigungen:
Vergessenes – oder verdrängtes – Gestern, dieses Heute, in dem man
Feststeckt, und das stets zweifelhafte Morgen.
Nicht genug Schlaf ist keine Rechtfertigung.

Auch die Arbeiter waren wohl unausgeschlafen
Als sie den uralten Spiegel wieder aufgehängt haben.
Das Seil unsachgemäß eingehakt. Am selben Abend noch
Fiel er herunter und zerbrach; der Rahmen konnte zwar
Befriedigend restauriert werden, nicht aber das Quecksilberglas.
Das Zeug ist in Spiegeln seit über einhundert Jahren verboten.

Die alte, leicht fleckige Fläche gab Tiefe, die
Neue ist landläufig flach.

Hätte man ihn doch nur hängen lassen...
Hätte man doch nur die Wand dahinter nicht neu streichen wollen...

Eine trübe Zukunft ist schlimmer als eine dunkle Vergangenheit, von
Einer düsteren Gegenwart ganz zu schweigen


November 19, 2010

vendredi 19 novembre 2010

Denkmalkränkung

Ein eitler Mensch tat viele weite Reisen.
Wo er auch hinkam, rief das Monument:
„Ave Besucher! Darf mich glücklich preisen,
Deine Visite ehrt mich eminent!“

Sagt’ sich der Eitle jeweils: Will verschweigen,
Wo ich schon alles war, sonst wird das Mal
Noch eifersüchtig, Denkmäler sind eigen –
Ein jedes meint, so was gäb’s nur einmal.

Doch schließlich musste er doch reden und
Gestand dem Parthenon: „Kürzlich die Sphinx
Sprang freudig an mir hoch, als wär’s mein Hund!“
Prompt rächte sich das stolze Griechendings.

Kommst, Wanderer, du einmal nach Athen:
Dort liegt begraben unter vielen Säulen
Ein eitler Reisender, dem war geschehn
Was er verdient, du musst ihn nicht beheulen.

Bequatsche lieber Buchten usw.
Die dir, erhebst du dich, zu Füßen liegen;
Doch unter Säulen schweige, sei gescheiter
Als der, dem Sphinx und Kunz zu Kopf gestiegen!

19. November 2010

mercredi 3 novembre 2010

En pensant à tel truc de Michaux


Ah, ce bel objet tout nu, exposé au regard ! Il
S’étale, plein de confiance sous son observateur.
Plein de confiance, c’est beaucoup dire. Plutôt en
Cillant des yeux. Mais les gentilles parties vulnérables
Scintillent dans le soleil – c’est déjà ça. Comme confiantes.

Or, la confiance se rompt facilement, une question de contact.
Le moindre attouchement peut l’ébranler, voire la rompre.

Une fois la confiance rompue, l’objet nu et exposé passe
Du statut d’image de la liberté à celui d’image de l’esclavage
– Et ceci sous le regard même.
L’un, cela le désole ; l’autre, cela le titille.
Celui que cela titille est un observateur salaud.
La confiance a eu raison de se rompre : il
Faut se méfier de son observateur. Mais toute rompue
Que soit sa confiance, l’objet nu et exposé reste entier. Il a beau
Avoir des parties, il reste entier.
Le contraste est saisissant.
Ému, le salaud s’améliore, il s’imagine
Maintenant en être le protecteur. Ce gros nigaud
Cherche donc de nouveau le contact briseur de confiance.
Belle pourriture émue, on a tout vu, mieux valait encore
L’observateur froid comme un notaire, mes petits !

L’objet nu aux parties vulnérables scintillant dans le soleil
Car un tantinet humides, est une tentation colossale, il
A beau se crisper, il paraît tout à coup moins ouvert.
Son innocence a pris un méchant coup de vieux, il
Transparaît un élément artificiel aux yeux du profane.
Quelque chose de pas net qui rappelle le temps des sorcières.

Ne t’expose pas ainsi, on pourrait le retenir contre toi.
Puis, tu risques de passer comme rien à un statut d’image. Alors là…
Plein d’objets l’ont compris. Depuis un petit bout de temps
Ils ne s’exhibent plus si facilement, depuis un
Petit bout de temps, la créature se promène habillée
De pied en cap. Et même sous un sac, si elle a trop de craintes.

Ce sont les philosophes qui en sont désolés.
N’avaient qu’à pas avoir les doigt si lestes, ces philosophes.
La pensée n’a pas à être tactile, elle doit se contenter de ne rien faire.
Belle philosophie, celle-ci, mais tant pis.
Maintenant que vous êtes cramés allez la trouver
Où vous voulez, votre appétissante coquille ouverte ;
Il vous faut désormais la violence d’un couteau à huîtres.
Encore heureux que de ces couteaux-là, on en vend partout.
Et on parle d’un progrès.

18 Octobre 2010, Temat: Dojrzałość 1

mardi 2 novembre 2010

Fluffy, Fuzzy, Furry Spots










Things aren’t that complicated.
They’re all starting off bare and bald.
To remove means to have reached a level.
But we can let them have their way and not interfere
For there are only some distinct spots in question.

Piligerous brute has always been so.
It’ll never reach any level. But we do;
Since we’ll get only some distinct spots.
Fluffy, fuzzy, furry: distinction’s privilege.

A furred tongue, a fuzzy eye, the fluff in one’s mind
Are the conclusive signs of sickness on a human.
These are supposed to remain mainly glabrous
The overgrowable domain being restricted.

Some of us may go as far as tolerating
Decent bum fluff. The later genius’s velvet;
Fruit must evolve toward the mellow, mustn’t it
Unless a certain mange is going to eat everything up.

“Everything” means some distinct spots—This
Smooth body’s mounds that beacon life
Must have been shaven or waxed.
“Everything” doesn’t really mean much on a human.

October 20, 2010, Temat: Dojrzałość 2

lundi 1 novembre 2010

Winterreifen

Es wird kalt.
Der Winter ist auch eine Zeit des Reifens.
Warum soll etwas im Winter nicht weiterreifen?
Doch die letzten Tomaten am Fenster haben schon lange
Aufgehört, rot zu werden.
Ich muss sie von den Stengeln brechen und einbringen.
In Zeitungspapier gepackt dürfen sie nachreifen.
Reifen braucht Wärme auch im Winter, und
Innerlichkeit. Quasi Bettwärme, die Innerlichkeit.

Ich habe Alpträume. Seltsame.
Keine des Reifens, aber der Unreife.
Ich bin so unreif in meinen seltsamen
Erregend unbehaglichen Spätherbstnachtträumen.
Diese Alpträume entsprechen der Witterung.
Aber wie Goethe sagt, sinngemäß: Deine Vergangenheit –
Rühre sie an und du verbrennst dir die Pfoten; ein
Zeichen, dass auch du einmal in Glut und Hitze gelebt hast.
So reifen die Träume in erkaltender Zeit.
Tomaten unter Zeitungspapier.

21. Oktober 2010, Temat: Dojrzałość 3