Tôt le matin, un oiseau chante.
Son chant est si intense qu’il me réveille.
Je vais à la fenêtre et
Pour l’entendre encore mieux
Commence à l’ouvrir tout doucement.
Or, le chanteur a l’oreille fine et s’envole sur-le-champ.
Les oiseaux ne font pas n’importe quoi
Ils savent quand il faut se méfier.
Les oiseaux c’est la vie même
Et si ce n’est que pour les écouter chanter
Faut garder la fenêtre fermée ;
Les gens sérieux, eux
Ne se font pas réveiller comme ça
Par la voie d’impromptus gazouillés, que sais-je
Ils sont autrement préparés, autrement outillés
Les oiseleurs sont tout sauf les grands frères des oiseaux.
Ceux qui se lèvent pour les écouter, si.
La vie non plus n'y comprend rien et s'envole.
31 Mars 2012
dimanche 1 avril 2012
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