jeudi 15 octobre 2020

L’âme de mon amour

Quand, affaibli, le corps s’endort
C’est l’âme qui s’affirme encore.
Reste aussi forte que toujours
En préparant le grand retour.

Les rochers n’ont pas d’âme en eux
Mais ceux qui pleurent sont si creux
Et vastes qu’âme crécerelle
Déploie en eux déjà ses ailes.

Ce n’est certes pas un outrage
D’appeler le corps une cage :
Quand elle s’ouvrira, l’oiseau
S’envolera vers le plus haut.*

23 Janvier 2020


*Les deux lignes finales ont été légèrement changées, conformément à une suggestion de mon amour. C’était sa dernière contribution.

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