Parfois le sexe de la femme est comparé à une blessure
Mais ce n’en est pas une, il n’a pas vocation à se refermer.
Le deuil qui reste ouvert
Est une blessure comme ce sexe.
Dire que mon deuil a tout du sexe féminin
Rassure à la longue :
Il a le droit de ne jamais se fermer
Il ne guérira pas
Il restera éternellement blessure
Mais blessure qui n’en est pas une.
Parfois le sexe de la femme est assimilé à une bouche
Mais ce n’en est pas une, il n’a pas vocation à causer.
Le deuil qui reste muet
Est une bouche comme ce sexe.
Dire que mon deuil a tout du sexe féminin
Rassure à la longue :
Il a le droit de ne jamais parler
Il se passe de paroles
Il restera éternellement bouche
Mais bouche qui n’en est pas une.
Parfois le sexe de la femme est rapproché d’un gouffre
Mais ce n’en est pas un, il n’a pas vocation à vraiment engouffrer.
Le deuil qui reste un vide
Est un gouffre comme ce sexe.
Dire que mon deuil a tout du sexe féminin
Rassure à la longue :
Il a le droit de ne rien faire disparaître
Et sera en manque à jamais
Il restera éternellement gouffre
Mais gouffre qui n’en est pas un.
14 Novembre 2022
lundi 14 novembre 2022
Gash and So
Deine Krankheit wird allmählich Teil meines Innern, und dass du sie nicht überstanden hast, zu einer jener geschichtlichen Gegebenheiten, ohne die sich die Welt überhaupt nicht mehr vorstellen lässt. Aber wie diese Katastrophe niemals akzeptiert werden kann, so auch deine Abwesenheit, weil sie nicht begründbar ist, weil sie nichts bewirkt hat, was sie irgendwie rechtfertigen würde – man hofft ja stets, dass einen etwas „vorwärtsbringt“ – sondern grundlos war und auf immer bleibt.
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