lundi 8 août 2011

Coccinella

Weiteres zum Marienkäfer

Wie die meisten Menschen liebe auch ich die Marienkäferchen. Begegnet mir eines, lasse ich es auf meinen Finger krabbeln und erfreue mich daran, bis es auf ein leichtes Hauchen davonfliegt. Man stellt sich dabei überhaupt niemals die Frage, woher diese Tierchen eigentlich kommen.

Doch dann stieß ich einmal auf ein Nest von Marienkäfern; es befand sich im Rahmen eines Fensters, das lange nicht geöffnet worden war. Plötzlich war da eine Marienkäferplage. Hunderte von aufeinandersitzenden und sich möglicherweise erfolgreich begattenden Marienkäfern sind fast so ekelerregend wie hunderte von Küchenschaben. Es dauerte eine ganze Weile, bis mir Marienkäferchen wieder so sympathisch wurden wie zuvor.

Ich sehe in Menschen aus Prinzip weder Marienkäfer noch Küchenschaben. Ich stieß auch noch nie unvermittelt auf Menschennester, das heißt solche, wo die Menschen einander buchstäblich auf dem Buckel hocken und sich möglicherweise dabei erfolgreich begatten. Wenn ich mich an vielbesuchte Orte zu gefährlichen Zeiten begebe – einmal war das ein Papstbesuch vor dem Rathaus, der mich aus reiner Gleichgültigkeit sehr interessierte – weiß ich schon auf dem Hinweg, worauf ich mich unter Umständen gefasst machen muss. Etwaige Ekelgefühle bekämpfe ich deshalb schon vorher; das ist, hat man es nicht allzu eilig, überhaupt nicht schwer. Aber es ist schon richtig, dass auch wir Menschen als Einzelwesen niedlicher sind. Dann sind wir oft ziemlich nahe am einzeln auftretenden Marienkäferchen, bleiben zwar Mörderkreaturen für diejenigen, die das Pech haben, Vervesperbares darzustellen, haben jedoch immerhin das für uns, bei genauerer Betrachtung so gleichfalls rührend zu sein mit unseren Eigenheiten wie Pünktchen, für die wir nichts können, und den Anwandlungen, die wie herzige Flügelchen sind, sobald wir auf einen Hauch davonfliegen. Solche Schätze zu besitzen, und sie auch aneinander zu erkennen, macht, mehr als alle Kunst und Philosophie, unsere menschliche Größe aus.

Nun, man mag das ekelhaft finden, aber jedenfalls hat ja die Tatsache, zu Klumpen geballt zu sein, auch ihr Gutes. Es kann uns doch wie den Marienkäfern egal sein, was andere Geschöpfe davon denken, solange etwas für uns selbst von Nutzen ist. Wenn ein Leben misslingt, dann doch nicht deshalb, weil einer nicht rührend genug war, sondern meist nur, weil er den Klumpen nicht gefunden hat. Denn dann kann er sich eben auch nicht möglicherweise erfolgreich begatten. Fruchtbarkeit muss aber zu Erfolg führen, sonst gibt es sie nicht. Ohne eine Fruchtbarkeit, die sich durchgesetzt hat, ist die ganze schöne Individualität nichts wert. Da kann einer gleich davonfliegen und muss nicht vorher noch über die Finger von Fremden krabbeln, weil die das reizend finden. Es hilft nichts, dem Beispiel des Marienkäfers sollte in allem gefolgt werden.



Once more, the ladybirds nicely told me a thing or two.
I must live under conditions where these are valuable informers.
Since I use to toy with notions tiny bugs may induce
I must be in the wrong set, that’s for sure.

No ladybird ever would foil my ambitions
Teachers don’t, they teach theory.
But that I wound up considering their tremendous advice
Is rather unpleasant news.
As luck would have it, I was taught
How to reincarnate under better auspices.
Then and there can embrace a much larger point of view, though.
Once beetle existences do deepen knowledge
This one constituent life is enough lesson rammed home.


[Davantage sur la coccinelle

Comme la plupart des hommes, moi aussi j’aime les coccinelles. Lorsque j’en rencontre une, je la fais monter sur mon doigt pour m’en réjouir jusqu’à ce qu’elle s’envole sur un soufflement léger. On ne se pose pourtant jamais la question d’où elles viennent, ces charmantes bestioles.

Or, un jour je suis tombé sur un nid de coccinelles. Il se trouvait dans le cadre d’une fenêtre depuis longtemps restée fermée. Tout à coup il y avait infestation. Des centaines de coccinelles juchées les unes sur les autres et peut-être en train de s’accoupler avec succès sont presque aussi dégoûtantes que des centaines de cafards. Il se passa un moment avant que les coccinelles ne me redevinssent aussi sympathiques qu’auparavant.

Je ne vois dans l’homme par principe ni une coccinelle ni un cafard. Ni suis-je jamais tombé à l’improviste sur des nids d’humains, c’est-à-dire de tels où les hommes sont littéralement juchés les uns sur les autres, et éventuellement en train de s’accoupler avec succès. Lorsque je me rends sur un lieu populaire à des heures délicates – une fois, c’était le parvis de la mairie lors de la venue d’un pape, visite qui par pure indifférence m’intéressait beaucoup – je suis conscient du risque déjà en y allant. J’ai alors la possibilité de combattre mes nausées à temps, chose qui n’est pas très difficile si l’on avance doucement. Mais je conviens que l’homme, lui aussi, est plus mignon à l’unité. Pris isolément, il est assez proche de la coccinelle solitaire, bien que restant une créature meurtrière pour ceux qui ont la malchance d’être comestibles. Regardés de près, nous sommes certes autant touchants, avec nos particularités tels des petits points dont nous ne pouvons mais, et nos velléités ressemblant à de gracieuses petites ailes dès que nous nous envolons sur un souffle. Posséder de semblables trésors et le reconnaître l’un dans l’autre constitue, plus que tout art ou philosophie, notre grandeur d’hommes.

Eh bien, on peut trouver cela dégueulasse, mais le fait d’être amoncelé sous forme de grappe a évidemment aussi du bien. La coccinelle, elle, se fout de l’opinion des autres espèces, et nous, tant qu’une circonstance nous est favorable, on devrait faire pareil. Si la vie de quelqu’un s’avère être un gâchis, d’habitude ce n’est pas parce qu’il n’était pas assez touchant, mais plutôt parce qu’il n’a pas trouvé sa grappe ; il n’a donc pas pu s’accoupler avec succès. Seulement, la fécondité a une obligation de réussite, autrement elle n’existe pas. Sans fécondité qui a fait fortune, ta belle individualité ne vaut que dalle. Dans ce cas-là, tu peux t’envoler tout de suite, pas la peine de te promener au préalable sur des doigts d’étrangers parce qu’ils trouvent cela charmant. Rien à faire, la coccinelle est un exemple à suivre dans sa totalité.]

7 Août 2011

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