Je tâche de résister, alors que plus fort que moi ne résiste pas.
L’air, qui est parmi les plus forts, peut-être le plus fort, ne résiste jamais, il contourne peut-être ; ainsi l’eau, la lumière, et même la terre, lourdeur d’un sol qui s’esquive sous mes pas, se dérobe, me fait perdre pied et néanmoins ne me trahit nullement, simplement ne résiste pas, étant infiniment plus grande force que moi, alors que moi, je tâche de résister.
Pourtant, je suis plutôt de l’ordre du néant entre les choses qui sont, le néant qui fait vivre ce qui est et lui donne son utilité – on a besoin de l’esquif pour connaître la dimension des vagues, on a besoin d’un alpiniste pour savoir si c’est petite roche ou montagne – tel le blanc dans un tableau entre les taches de couleur, au moins ça. Je tâche de résister.
Combat perdu d’avance. Alors que plus fort que moi, été en été, hiver en hiver, et passager au moment des passages, alors que plus fort que moi, sans jamais résister, était là avant moi, sera là après moi.
Il est tout à fait inutile de me demander de l’imiter, de laisser aller, d’être été en été, hiver en hiver, et passager au moment des passages, ce qui ne résiste pas étant tellement plus fort que moi.
L’air, qui est parmi les plus forts, peut-être le plus fort, ne résiste jamais, il contourne peut-être ; ainsi l’eau, la lumière, et même la terre, lourdeur d’un sol qui s’esquive sous mes pas, se dérobe, me fait perdre pied et néanmoins ne me trahit nullement, simplement ne résiste pas, étant infiniment plus grande force que moi, alors que moi, je tâche de résister.
Pourtant, je suis plutôt de l’ordre du néant entre les choses qui sont, le néant qui fait vivre ce qui est et lui donne son utilité – on a besoin de l’esquif pour connaître la dimension des vagues, on a besoin d’un alpiniste pour savoir si c’est petite roche ou montagne – tel le blanc dans un tableau entre les taches de couleur, au moins ça. Je tâche de résister.
Combat perdu d’avance. Alors que plus fort que moi, été en été, hiver en hiver, et passager au moment des passages, alors que plus fort que moi, sans jamais résister, était là avant moi, sera là après moi.
Il est tout à fait inutile de me demander de l’imiter, de laisser aller, d’être été en été, hiver en hiver, et passager au moment des passages, ce qui ne résiste pas étant tellement plus fort que moi.
1. Life is a Mind Reader
Ich sitze kaum, kommt schon die Dame
Mit meinem Teller: „Ging ja schnell.“
– „Bitteschön, Herr, Ihre Bestellung
Ich wünsche wohl zu speisen, gell.“
Es ist nicht, was ich essen wollte –
Ein solches denk zumindest ich.
Hab etwas gegen Eingeweide
Namentlich dann, wenn säuerlich.
Hat sich getäuscht die Frau Bedienung
Oder bin ichs, der falsch gedacht?
Die Zweifel wachsen mit dem Alter
Wir werden blinder gegen Nacht.
Zu alt, die Sache aufzuklären
Bedank ich mich: „Ja, saure Nieren.
Können Sie denn Gedanken lesen?
Lernt man denn sowas beim Servieren?“
„Klar, mit der Zeit liest man dem Kunden
Vom Auge ab, was er begehrt.“
Ich würg es runter, Trinkgeld: fürstlich.
Ich schätze, was mir widerfährt.
2. Notice
I heard a petrel yell into the storm:
The cliffs where I soared up
Must be called home
Whatever I breast is gentle home again
And where I crash will necessarily
Be my eternal home.
Can’t fly away from it and still
All ocean has been, is and will be mine –
The only place where no home menaces is inside me.
August 12, 2017
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