lundi 7 mai 2018

Hôtel de la Paix universelle

Es gibt Menschen, die sich sehr um den Weltfrieden sorgen. Tag und Nacht knabbern sie daran. Man möchte ihnen zurufen: Solange ihr keine anderen Sorgen habt... Hat man nämlich andere Sorgen, wird der Weltfrieden schnell zur Nebensache.
Nun ist es aber so, dass tiefe Sorgen die Ausdruckskraft der einen beflügeln, doch der anderen versiegen lassen. Unter Sorgendruck versiegende Ausdruckskraft wiederum scheint Zeichen einer gewissen Seelengröße zu sein. Wer hält es denn nicht für angebracht zu verstummen, falls es nichts mehr zu sagen gibt? Beflügelte Weltfriedensapostel sind insofern eher seelenlose Barbaren. Die allgemeine Barbarei der Weltkonflikte kann, weil dem eigenen Wesen entsprechend, von diesen Kiebitzen zwar mit aller Schärfe wahrgenommen werden, verhindern können sie sie allerdings nicht, ja, es mag sein, dass es ohne ihre aufgeregte Schreierei sogar ein weniger besser bestellt wäre um den Weltfrieden.

i.

Pendant longtemps, petit train-train me semblait fade
Et je cherchais en vain des moyens d’escapade
Des éléments de fuite, pour me maintenir
Ignorant mon passé, présent et avenir
    Jusqu’à ce jour où ce train-train a déraillé
    Me faisant regretter mes années à bâiller.


ii.


L’Occidental, touriste sans sentir mauvais
N’a pas seulement ses destinations rêvées
Mais se soucie aussi de la paix sur la terre
Tandis que ces peuplades-là, ou sédentaires
    Ou migratoires mais très rarement curieuses
    Ne songent qu’à la paix de leurs âmes trop pieuses.

Moi, qui n’ai jamais prétendu être en mesure
De garantir l’entente stable et équitable
En Orient, comment voulez-vous que j’assure
L’intérieure, celle entre Dieu et le diable ?
    Cependant, je n’aspire à rien qu’à cette paix
    Conscient qu’à l’échelle globale c’est râpé.

Ô paix, combien voudrais-je donc qu’on me la foute !
Or, pour ça il faudrait un ciel désert sans doute
Puis, question d’équilibre, un enfer aussi vide
Ce qui est, certes, d’une présomption stupide :
    La plénitude du bas, moyen et haut monde
    Rendant l’appel d’un vide impérieux, ma blonde.


6 Mai 2018

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