Celui-là, il est dégoûtant –
La bave lui colle aux commissures.
Il a certainement
L’interstice trempé, ça
Fouette la sueur de toutes parts
Et si nous insistons un peu, nous
Trouvons à coup sûr du jus de trique
Dans ses poils. – Or, chez cet autre
Spécimen, tout est bouché, c’est
Resté propre et appétissant.
Le désir a ses contradictions : il dépend
Du bon fonctionnement des organes, mais
Il ne s’accommode que dans le feu de l’action
De leurs excrétions salissantes.
Les salissantes excrétions organiques
Compliquent l’affaire en apparence ; ce n’est
Que sous l’aspect des organes que cela reste clair.
C’est comparable à un poème qui raconte
Son histoire pathétique avec des mots simples
Alors que dans un épanchement, c’est le contraire.
Il faut donc, pour que tout fonctionne
Que les organes correspondent aux mots
Et que l’excrétion fasse l’histoire et non pas
Le contraire.
[Et qu’est-ce que tu en fais, du glacis
Chatoyant que tu estimes aussi vital ?
– Ce seront les humeurs desséchées.]
25 Août 2009, La petite série des organes, 5
mercredi 26 août 2009
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