Pour que l’insignifiant ne prenne
Pas trop d’importance, évitez de mouiller.
L’humidité gonfle, l’humide
Devient vite fait turgide – quel mot déjà ! –
Puis ne rentre plus nulle part, encombre.
Je vous ai dit qu’il faut tout garder au sec
Mais vous n’avez pas voulu entendre.
Vous avez alors fait le lit de l’ennemi, celui
Qui a les yeux mauvais et n’aperçoit que la grosseur
Et maintenant il faut attendre. Quelle bêtise !
Moi aussi, je la connais, certaine soif
Seulement je me retiens car je sais
Qu’il faut combattre cette fichue tendance
À cause du spongieux et du caverneux, il faut
Se retenir si on veut rester bien dans ce peu d’ espace.
La réalité est qu’on n’est heureux qu’à l’étroit
Mais pas dans la gêne exacerbée à dessein.
Depuis que nous sommes arrivés sur la terre ferme
Tout a heureusement fini par sécher sous le soleil
Et si ça brille un peu moins, c’est plus pratique.
Bien plus rassurant, en tout cas.
N’essayons donc pas de revenir en arrière
Le sec n’est pas le mort, le sec
A été notre avenir.
12 Décembre 2013
mercredi 18 décembre 2013
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