i. Antiquity
Brutale Sklavenhaltergesellschaft der Antike. Die Welt war noch jung und klein, ging gerade mal bis zum Hadrianswall und Gibraltar, aber doch war der Mensch sehr athletisch, seine Sexualität voll entwickelt, das eine in Marmor gehauen oder Bronze gegossen, das andere vorzüglich auf Vasen abgebildet. Die Zukurzgekommenen seinerzeit hatten noch nicht die Möglichkeit, ihrer Wut in Kunstwerken oder sonst irgendwie Luft zu verschaffen, sie gar zu “twittern”. Spartakus und Genossen freilich wehren sich auf ihre Weise.
A hunky young brute of no breeding
Had a backyard too tight for a seeding;
Yet he yearned after feeding
And thus learned proper bleeding
For a little know-how ain’t misleading.
[L’esclavagisme brutal de l’antiquité. Le monde, encore jeune et petit, ne dépassait point le mur d’Hadrien et Gibraltar, pourtant l’homme était très athlétique et sa sexualité pleinement épanouie, l’un représenté en marbre ou bronze, l’autre expressément sur des vases. Les désavantagé.es de l’époque n’avaient pas encore la possibilité d’exprimer leur colère dans des œuvres d’art ou ailleurs, ne parlons pas de « twitter ». Or, Spartacus et ses camarades se révoltèrent à leur manière.]
ii. Middle Ages
Finster, finster, dieses Mittelalter. Gott über alles, bei Leuten, die kaum über eins fünfzig werden konnten. Kein Wunder, dass es Epidemien und hochfahrende Gotik gab. Sowie Hexerei und Badehäuser (gemischt). Ziemlich unfaire Sittenverteilung zwischen ausgesprochen frei und ausgesprochen unfrei. Noch lange keine Bauernkriege, aber schon bald Chaucer, Dekameron und Ironie. Echt unfair.
Some midlifer of meager beliefs
Got caught searching his soul in his briefs
But the sad case was dropped
When his dwarf Savior popped
For one source of redemption is griefs.
[Sombre, fort sombre, ce moyen-âge. Dieu au-dessus de tout, chez des gens qui avaient du mal à dépasser le mètre cinquante. Pas étonnant qu’il y ait eu des épidémies et du gothique altier. Puis de la sorcellerie et des étuves mixtes. Répartition des mœurs assez injuste entre très libre et très pas libre. Encore beaucoup de temps avant la guerre des paysans, mais bientôt Chaucer, le Décaméron et l’ironie. Vraiment injuste, tout ça.]
iii. Modern Times
Der Neuzeit widerstrebt alles Traditionelle. Man ist jetzt allgemein befreit, vielleicht zu befreit um sich nicht eine neue Lebensaufgabe namens „Unterwerfung“ zu geben. Das Religiöse kehrt zurück, vor allem bei den Ungläubigen. Die Zukurzgekommenen können endlich anonym das Maul aufreißen, man erhört sie und alles wird gerecht und kompliziert. Das meiste kostet was, doch immer mehr Zeug wird gratis angeboten. Denn was gratis ist, ist auch nix wert. Normal, sagt der Neuzeitler.
There was this whorey man of ambition
With a tush too worn out for tradition.
So the tricks asked for head
And he gave it instead
Because toothlessness has its own mission.
[La modernité n’aime pas les traditions. On est désormais universellement libéré, et peut-être un peu trop pour ne pas aspirer à une nouvelle mission universelle appelée « soumission ». Retour de la croyance religieuse, notamment chez les laïcs et impies. Les désavantagé.es ont enfin la possibilité d’ouvrir la gueule de façon anonyme, on les écoute et tout devient juste et compliqué. La plupart des trucs sont payants, mais on propose de plus en plus de conneries à l’œil. C’est que le gratos ne vaut rien. Et c’est normal, dit le moderne.]
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