jeudi 2 décembre 2010

Frère de sang

Moi aussi, j’y ai de la famille, dit-il, tout content.
Mes félicitations, dis-je ; mais tu me l’avais déjà raconté.
Mais entre-temps je l’ai vu de mes yeux, dit-il. Quel boulot !
Ils sont fortiches, dis-je.
N’empêche, j’aurais été un petit peu déçu sinon, dit-il.
Et maintenant t’es heureux, dis-je.
Ben oui. Je ne les ai quand même pas connus, dit-il.
Normal, dis-je ; c’est l’idée derrière, non ?
Dans tous les cas, ils ne seraient plus là maintenant, dit-il.
C’est chouette, Yad Vashem, dis-je, hein ?


Blutsbruder

Ich hab da auch Familie, sagt er ganz glücklich.
Herzlichen Glückwunsch, sag ich; doch das hattest du mir schon erzählt.
Inzwischen hab ich’s aber mit eigenen Augen gesehen, sagt er. Riesenarbeit.
Die sind echt gut, sag ich.
Andernfalls wär ich wohl doch etwas enttäuscht gewesen, sagt er.
Und jetzt biste froh, sag ich.
Ja, schon. Hab sie schließlich nicht gekannt, sagt er.
Normal, sag ich; ist schließlich die Idee dahinter, oder?
Heute wären sie ohnehin nicht mehr da, sagt er.
Yad Vashem ist super, sag ich, gell?


1er Décembre 2010

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