Faut-il que je te le dise encore :
Eh bien, le refus ne débouche que rarement
C’est l’accord qui débouche.
D’abord on en accouche, plus ou moins péniblement
Ensuite c’est lui qui débouche.
Si tu regardes de plus près
Tu sais aussi pourquoi.
Il a quand même l’air un peu puéril, le refus
On dirait un môme qui boude. Et voilà.
C’est que le refus est le petit dernier de l’accord
Pas le contraire.
Lorsqu’il y a accord, le refus se cache entre ses jambes.
Mais il est déjà là, le refus
Même en plein accord, seulement
Il doit attendre son heure.
Quand l’heure du refus est venue
Il avance, pas aussi timidement que ça
Deux, trois petit pas, pas plus
Et il est là.
Puis, on se rend compte qu’entre-temps
Il a bien profité, ce petit refus, il est
Devenu grand à son tour.
Alors, navré, l’accord s’éloigne
Pour aller se coucher. Or
Ce n’est plus le même lit, ce
N’est plus un lit de parturiente ;
Cette fois-ci, on peut se demander
S’il se relèvera un jour, notre vieil accord.
1er Décembre 2010
vendredi 3 décembre 2010
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