Quand les temps sont durs, les nouvelles sont d’un grand support. Dès tôt le matin.
Je me réveille, je constate que les temps sont durs et me jette sur les dernières nouvelles. Ça fait du bien d’apprendre que la lire turque va de plus en plus mal, tant pis pour les Turcs. Oui, j’apprécie particulièrement les infos financières. Rien à foutre des finances dans le monde, mais j’adore lire ça. Ce n’est pas comme les tremblements de terre qui suscitent encore une pointe de compassion. Si les finances vont mal quelque part, ça me rassure énormément : voilà le résultat quand on se laisse faire. Faut pas se laisser faire, point à la ligne. Autant que je sache, y a des lanternes partout, même en Anatolie dégringolante.
Ici, le fric, ça va à peu près, on se laisse moins faire. Toutefois, lire les nouvelles aide. Si je ne comprends toujours rien à ce qui m’arrive dans des temps aussi durs, du moins je crois à nouveau en une justice. Presque tout ce qui trouve le chemin des nouvelles témoigne de la justice sur terre. Même un pont italien qui s’effondre.
Je me réveille, je constate que les temps sont durs et me jette sur les dernières nouvelles. Ça fait du bien d’apprendre que la lire turque va de plus en plus mal, tant pis pour les Turcs. Oui, j’apprécie particulièrement les infos financières. Rien à foutre des finances dans le monde, mais j’adore lire ça. Ce n’est pas comme les tremblements de terre qui suscitent encore une pointe de compassion. Si les finances vont mal quelque part, ça me rassure énormément : voilà le résultat quand on se laisse faire. Faut pas se laisser faire, point à la ligne. Autant que je sache, y a des lanternes partout, même en Anatolie dégringolante.
Ici, le fric, ça va à peu près, on se laisse moins faire. Toutefois, lire les nouvelles aide. Si je ne comprends toujours rien à ce qui m’arrive dans des temps aussi durs, du moins je crois à nouveau en une justice. Presque tout ce qui trouve le chemin des nouvelles témoigne de la justice sur terre. Même un pont italien qui s’effondre.
Take off those nasty glasses.
Yes, looks like Bosch, and yet looks wrong
Since Hell is all its colors strong.
Now try and see this easy feast
Of paint: now rearing grinning beast
Eternity lightheartedly compasses.
Without your nasty glasses
No push of diabolic throng –
Tacky detail is always wrong.
To get things right stay blurred, behold
From far enough this cosmic cold
Eternity at any rate surpasses.
Don’t trust no nasty glasses.
Each life in detail is a mess
But from quiet clouds mere senselessness
Melts into grace to purblind eyes.
Come, ditch your goggles, loves are lies
Eternity like any pastime passes.
[In harten Zeiten sind Nachrichten eine große Hilfe. Schon ab frühmorgens.
Ich wache auf, stelle fest, dass die Zeiten hart sind, und stürze mich auf die neuesten Nachrichten. Es tut gut zu erfahren, dass die türkische Lira immer weiter fällt, tant pis für die Türken. Ja, ich schätze vor allem die Finanznachrichten. Die weltweite Finanzlage ist mir völlig egal, aber ich lese einfach gerne darüber. Es ist nicht wie bei Erdbeben, die noch einen Rest Mitleid erwecken. Wenn es finanziell irgendwo abwärts geht, beruhigt mich das ungemein: So endet es eben, wenn man es mit sich machen lässt. Man darf es nicht mit sich machen lassen, basta. Meines Wissens gibt es überall Laternenpfähle, sogar im rezessionsgeschüttelten Anatolien.
Hier läuft es kohlemäßig halbwegs, wir lassen es nicht so mit uns machen. Dennoch hilft das Lesen der Nachrichten. Ich verstehe zwar immer noch nicht, was mir zugestoßen ist in derart harten Zeiten, doch glaube wenigstens wieder an eine Gerechtigkeit. Fast alles, was es in die Nachrichten schafft, zeugt von irdischer Gerechtigkeit. Selbst eine einstürzende Brücke in Italien.]
Ich wache auf, stelle fest, dass die Zeiten hart sind, und stürze mich auf die neuesten Nachrichten. Es tut gut zu erfahren, dass die türkische Lira immer weiter fällt, tant pis für die Türken. Ja, ich schätze vor allem die Finanznachrichten. Die weltweite Finanzlage ist mir völlig egal, aber ich lese einfach gerne darüber. Es ist nicht wie bei Erdbeben, die noch einen Rest Mitleid erwecken. Wenn es finanziell irgendwo abwärts geht, beruhigt mich das ungemein: So endet es eben, wenn man es mit sich machen lässt. Man darf es nicht mit sich machen lassen, basta. Meines Wissens gibt es überall Laternenpfähle, sogar im rezessionsgeschüttelten Anatolien.
Hier läuft es kohlemäßig halbwegs, wir lassen es nicht so mit uns machen. Dennoch hilft das Lesen der Nachrichten. Ich verstehe zwar immer noch nicht, was mir zugestoßen ist in derart harten Zeiten, doch glaube wenigstens wieder an eine Gerechtigkeit. Fast alles, was es in die Nachrichten schafft, zeugt von irdischer Gerechtigkeit. Selbst eine einstürzende Brücke in Italien.]
8. September 2018
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire