vendredi 7 septembre 2018

Vom Harmoniebedürfnis

Momentan herrscht eine große Harmonie in der Familie. Man muss nur mit der Politik anfangen. Noch vor sehr kurzem gab es unweigerlich Streit, fing man mit der Politik an; nun ist das Gegenteil der Fall. Genauer gesagt: Man fängt wie früher mit der Politik an, aber kurz bevor es zu Streit kommt, ruft eine gnädige Seele wie beim Kartenspiel „Trump!“ – nein, nicht „Trumpf“ sagt sie an, sondern „Trump“ – und augenblicklich sind wir alle, alle einer Meinung. Schütteln frenetisch die Köpfe, oder schütteln vielmehr gemeinsam unseren Kopf – so als wäre das nur ein einziger – derart zwingend sind wir plötzlich einer Meinung. Es ist unwahrscheinlich beruhigend, neuerdings diese Möglichkeit zu parteiübergreifend harmonischen Familienfesten zu haben. Ist die Stimmung am Kippen, muss nur diese eine Silbe fallen und schon kommt es zu wahrhaftigen Verbrüderungsorgien zwischen Verwandten, die sich sonst schnell in die Haare kriegen. Bei Nennung des Gelbschopfs fallen sie sich nämlich vor lauter übereinstimmender Entgeisterung buchstäblich um den Hals, jeder kennt eine noch unfassbarere Anekdote aus dem Weißen Haus. Dieser Trump ist ein Harmoniestifter sondergleichen. Es sollte viel öfter ein allgemein anerkannter Vollidiot zum mächtigsten Mann des Planeten gekürt werden.

Man hat mir jetzt übrigens mitgeteilt, die Sache funktioniere prinzipiell auch mit dem Wort „Plumpsklo“. Man müsse also nur „Plumpsklo!“ in die Menge rufen und alle Anwesenden würden zu Freunden. Anscheinend werden auch schon überall wählbare Plumpsklos herangezüchtet, damit man später bei Bedarf einen aus der Hosentasche ziehen könne.

Es wird mal wieder was enthüllt
Was die Gazettenseiten füllt.
Ich würd auch gerne was enthüllen
Um euren Wissensdurst zu stillen
Doch leider ist jede Enthüllung
Bei mir sexuelle Wunscherfüllung.
Enthülle dich, oh Traumgesicht
Damit es weitergeht, mehr nicht!


Du besoin d’harmonie

Actuellement, il règne une grande harmonie à l’intérieur de la famille. Il suffit de parler politique. Encore très récemment, fâcheries et disputes étaient garanties quand on se mettait à parler politique ; maintenant c’est le contraire. Pour être plus exact : on se met à parler politique comme avant, mais juste à temps, une âme charitable crie « Trump ! » Et ben non, elle ne crie plus « Pouce ! » – ça ne marchait jamais – désormais elle crie « Trump ! ». Puis, c’est automatique, nous tombons tous, tous, d’accord. De concert, nous secouons frénétiquement nos têtes – ou secouons plutôt notre tête comme si c’était une seule – tellement nous sommes contraints d’avoir le même avis. Incroyable, cette nouvelle possibilité de passer des fêtes de famille harmonieuses au-delà des clivages. Dès que l’atmosphère s’envenime tant soit peu, on n’a qu’à prononcer une seule syllabe pour que s’ensuivent de véritables orgies de fraternisation entre des gens apparentés qui, en temps normaux, en viennent inéluctablement à se crêper le chignon. Or, rien qu’à l’évocation d’une crinière jaune, exaspérés, exacerbés, voire déchaînés, ils se tombent dans les bras, commençant à se narrer des anecdotes de la Maison Blanche dont chacun connaît une encore plus ahurissante. Ce Trump est un créateur d’harmonies sans pareil. On devrait élire beaucoup plus souvent un idiot notoire pour être l’homme le plus puissant de la planète. 

Je viens d’ailleurs d’apprendre que la chose fonctionnerait en principe aussi bien avec le mot « Desgogues ». Il suffirait de s’écrier « V’là Desgogues ! » et tous les présents deviendraient amis. Il paraît même qu’on est actuellement en train d’élever des petites gogues bientôt éligibles afin d’en disposer si le besoin en société se présente.

Encore, on a dévoilé gros
Pour remplir le journal d’infos.
Moi aussi, je dévoilerais
Des choses pour les déflorer ;
Hélas, chaque révélation
Chez moi exige fellation.
Révèle-toi, beauté de rêve
Afin d’éviter que je crève !


6 Septembre 2018

Aucun commentaire: