1. Tomaten gegen Potentaten
La dignité humaine est un sujet quelque peu épineux puisque les avis divergent. Nous venons de le dire, mais pour Leiris, dont le portrait fait par Bacon est d’ailleurs une pure merveille, le « Kirdi » qui urine en discutant est un émouvant exemple de dignité universelle. Si vous avez l’art et la manière, vous pouvez donc faire vos besoins au beau milieu d’un échange de vues sans pour autant sacrifier de votre prestance, comme vous pouvez, au milieu d’une soirée coloniale franchement arrosée, signer avec beaucoup de verve le petit papier qu’un ordonnance essoufflé vient de vous tendre, acte par lequel vous astreignez cinq mille autres indigènes à la corvée républicaine, pour vous lisser ensuite la moustache et reprendre le fil de la conversation avec les deux plantureuses nièces du vice-gouverneur qui, il est vrai, ont le rire de plus en plus strident. Mais ceci sous condition que vous ayez le don de la signature, n’est-ce pas. Pardon ? Cela voudrait-il dire que, plus encore que les sauvages, les esprits par trop raffinés se révèlent incapables d’apposer leur cher blase sur un document vaguement pénible qui, néanmoins, promeut la civilisation ? Mais quel manque de courage ! Et qui les fera alors, les trois croix proverbiales ? Nous voilà entrés dans le domaine idéologique. La dignité humaine ne saurait être affaire de préjugés.
Herzls Rauschebart mochte hilfreich sein, doch
Besser ist es, Patina anzusetzen, um würdig zu wirken.
Das Neue wirkt noch nicht würdig, erst das Nachgedunkelte.
Würdige Jünglinge sind einfach lächerlich, würdige
Reiserentner allerdings auch. Das Würdige bleibt
Bei sich zuhause und blüht im eigenen Saft.
Damit ist so manches ausgeschieden
Was sich zwar würdig will
Aber nicht sein kann.
Gleichzeitig
Gibt es Dinge, die
Absolut würdig sind
Und absolut unwürdig.
Der Tod ist eines von ihnen.
Man darf es nämlich auch nicht übertreiben mit der Würde.
Ein klein bisserl Bewegung sollte schon sein.
Würdig die Treppe hoch
Würdig die Treppe hinunter – ich bin
Damals schon auch weggezogen wegen der Würde
Denn Schwerfälligkeit mit regelrechter Würde zu verwechseln
Ist im Ursprungsland der Dichter und Denker besonders lebhaft
________________________________________verbreitet –
Sogar noch bei den exaltierten Tomatenwerfern meiner
________________________________________Altersstufe.
Würdige Zappelphilippe kommen kurioserweise nur da vor
Wo die Tendenz herrscht, Lässigkeit anzuerziehen.
Ich bemühe mich, einer von ihnen zu sein
Es ist jedoch gar nicht so leicht
Bei natürlicher Nervosität Patina anzusetzen
Oder bei eilendem Gang und regem Redefluss nachzudunkeln.
Es ist sauschwer, selbst hierzulande.
Es kommt endlich auch auf die Umstände an.
Und schon sind wir wieder bei der Todesangst, Freunde.
Die stets würdigen Tiere kennen sie nicht
Manche Arten wirken freilich auch sehr unruhig
Und in der vergangenen Nacht habe ich von einem ganz unruhigen
____________________________________Tierlein geträumt.
2. Veränderung von innen
L’Africain d’Afrique, comment doit-il considérer le fait que les revendications que peuvent avoir les personnes à la peau noire soient essentiellement formulés par les Africains des pays influents, et par ce biais influents eux-mêmes, et toujours justifiées par leur très ancienne sujétion à l’esclavage, alors que leur terre d’origine, majestueuse bien que colonisée, a été constituée de royaumes fort souvent rayonnants ? Et en certains de ces royaumes, des esclaves de nom, dits « de cour », ont même été appelés aux affaires, ce qui avait pour conséquence que la différence entre esclave et aristocrate n’était pas nécessairement celle entre faible et fort, tout au contraire. Au mieux peut-on dire que la distinction était floue lorsque l’esclave en question était chef des armées, gouverneur de province ou autre haut dignitaire dans l’administration. Où qu’il vive sur la planète, le noble aux scarifications temporales doit donc se sentir propulsé dans ce passé lorsqu’il constate que les Africains les plus puissants de notre époque sont ceux-là mêmes qui, dans les pays puissants, exigent de nouveaux privilèges sur la base de leur lignage d’esclaves, tandis que lui a bien dû renoncer à ses droits de naissance dans l’univers post-féodal.
Wankend Schifflein im Mittelmeer, proppenvoll
Mit allerlei Pilgervätern
Oft jüngeren Alters
Von halbwegs weit oben
Bis eher unten, gesellschaftlich.
Wollen hin, wo es allerdings keine
Indianer mehr auszurotten gibt
Noch etwa
Singholzbewaffnete Ureinwohner zu kultivieren
Zwangsweise
Jedoch Ungläubige, ja, viele Heiden neueren Datums, es ist
Kaum zu fassen bei der Sicherheit und dem Wohlstand.
Wäre das nicht schön, wenn es weniger
Gottlose gäbe im Paradiese? Sagt auch schon Gott.
(Nur der Paradiesler ihrer anscheinend nicht.)
Das nennte man dann Wertegemeinschaft
Endlich, mit vollem Recht.
Es bleibt wohl nur die Lösung, ihr brecht – einmal
Hier – auch noch auf zum Marsch durch die Institutionen.
Von mir aus angefangen bei der maroden SPD.
*
– Wie kann man nur so zynisch sein? sagst du
Wo es doch um arme Menschen geht
Die ihre angestammte Heimat verlassen mussten
Während wir aus purer Abenteurerlust
Gefilde von Milch und Honig usw. bevölkert haben.
– Ich rate dir auszuwandern, liegt es mir auf der Zunge
Damit du einmal selbst siehst, eine aufblasbare Mayflower
Will ich dir auch gleich mitbestellen
Doch halte lieber den Mund und lächle vielsagend
Gegenüber Personen von wenig Eigeninitiative.
[Selbstverständlich nichts erklärend, sondern nur etwas erweiternd: Eine mir namentlich bekannte Boatpeople-Nachfahrin schwört beispielsweise Stein und Bein, dass ihr tüchtiger Vorfahr dabei mitgeholfen habe, bei aufkommendem Wellengang aus reiner seemännischer Notwendigkeit heraus überzählige Boatpeople aus dem Boat zu entfernen.]
16. Oktober 2018
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