La guérilla, ou petite guerre, a lieu lorsqu'on se chamaille pour des détails sans portée réelle ; elle ne saurait être confondue avec la guerre guerre, l'hostilité dite grande guerre, historiquement déclenchée pour un détail sans portée réelle.
La grande guerre vraie, dans laquelle se trouvent toujours des grands principes mis en jeu, s'appelle également guéguerre : c'est celle des sexes, par exemple, experts en guerres larvées, interminables, car basées sur l'affrontement du Yin et du Yang, grands principes immuables.
Si, pour connaître le type de guerre auquel nous avons affaire, nous nous référons aux moyens engagés, le conflit où l'on tire avec des canons sur des moineaux, n'est ni de l'ordre d'une guéguerre ni de celui d'une guérilla, mais parfaitement de celui d'une guerre sérieuse.
Si nous nous référons par contre au nombre de victimes, celle qui hélas n'en a fait que fort peu, en a certainement encore fait trop, car elle ne peut avoir été menée que pour des bricoles.
Si, en dernier lieu, nous nous référons au nombre d'ouvrages effectués, bastions de retranchement ou lignes creuses, nous arrivons vite à la conclusion que dans le pire des massacres il n'y a eu que guéguerre, mais guéguerre d'opinions par trop fortifiées ou tranchées.
Nulle guerre n'est inutile, toutes sont strictement nécessaires pour la survie de l'espèce, nourrie de grands principes aussi bien que de l'importance accordée au moindre détail. Renonçons à la lutte pour le principe et voilà l'humanité bien mal en point ; cessons de faire les sourcilleux en ce qui concerne notre luxe des détails et adieu dignité humaine, bonjour barbarie : nous voilà réduits à la condition des bêtes ne guerroyant que pour leur survie !
December 9, 2007
La grande guerre vraie, dans laquelle se trouvent toujours des grands principes mis en jeu, s'appelle également guéguerre : c'est celle des sexes, par exemple, experts en guerres larvées, interminables, car basées sur l'affrontement du Yin et du Yang, grands principes immuables.
Si, pour connaître le type de guerre auquel nous avons affaire, nous nous référons aux moyens engagés, le conflit où l'on tire avec des canons sur des moineaux, n'est ni de l'ordre d'une guéguerre ni de celui d'une guérilla, mais parfaitement de celui d'une guerre sérieuse.
Si nous nous référons par contre au nombre de victimes, celle qui hélas n'en a fait que fort peu, en a certainement encore fait trop, car elle ne peut avoir été menée que pour des bricoles.
Si, en dernier lieu, nous nous référons au nombre d'ouvrages effectués, bastions de retranchement ou lignes creuses, nous arrivons vite à la conclusion que dans le pire des massacres il n'y a eu que guéguerre, mais guéguerre d'opinions par trop fortifiées ou tranchées.
Nulle guerre n'est inutile, toutes sont strictement nécessaires pour la survie de l'espèce, nourrie de grands principes aussi bien que de l'importance accordée au moindre détail. Renonçons à la lutte pour le principe et voilà l'humanité bien mal en point ; cessons de faire les sourcilleux en ce qui concerne notre luxe des détails et adieu dignité humaine, bonjour barbarie : nous voilà réduits à la condition des bêtes ne guerroyant que pour leur survie !
December 9, 2007
[This helpless body muzzle, but
Do not expect him to hold still:
He's got a barrel and a butt
A blunt end with a channeled quill;
And if such nib is clogged, the stub
Itself now bound to pound will kill–
So prats sheer cue just prattling bill
Supplies dull bottom nebby top.
The thick of battle, 1995]
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