mardi 19 février 2008

Bhrukuṭī

His face had bowed to return wild & free
His eyes' regard poured down, the shaggy brow
Inclined to spurt its weed into that flow
Whose waters it now stroked incessantly.

I durst not ask whatever he'd beheld:
A river Courantyne through Paradise
In countless bents he wound, thus telling lies
By lack of mouth that nought had happened yet

Whereas, in truth, with sensual gesture he
Who had reflected it in secrecy
Tracked picturesquely mute the mottled beast
That in its hazy manners ushered him.

1998, in 21

»Des Antlitz war Verwilderung gewichen / Sein Blick verströmte, aus des Brauen sprossen / Gewächse, die in jenen Strom sich gossen / Nun unablässig dessen Wasser strichen.// Ich wagte nicht zu fragen, was er sah: / Durch Eden als der Fluß Maroni zog / In zahllosen Mäandern der und log / Mit keinem Mund, daß so auch nichts geschah // Wo, bei der Wahrheit, sinnlicher Gebärde / Lautlos, wer vorher lautlos reflektierte / Selbst malerisch des bunten Tieres Fährte / Verfolgte, die ihn dunkel einwärts führte.«

23. Juni 1994, Divan, Hüben und Drüben I

Le visage ayant consenti au retour à l'état sauvage, son regard ruisselait sous des sourcils broussailleux qui se dépensaient en envoyant leur flore dans ce fleuve dont ils flattent depuis sans cesse les flots.
Je n'osais pas lui demander ce qu'il avait vu : à l'instar du fleuve Maroni, il serpentait le Paradis en d'innombrables méandres, racontant – par manque de parole – son gros bobard que rien n'était arrivé jusque-là
Alors qu'en réalité, la démarche sensuelle, il avait réfléchi au préalable, &, se rendant pittoresque, traquait en silence la bête tachetée qui en ses façons obscures lui montrait le chemin vers l'intérieur.

2000

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