Bien que j’aie tout fait pour que cela soit ainsi
Je n’aurais jamais imaginé qu’une morte
Puisse à ce point survivre à sa chère présence.
Seulement maintenant je comprends que la vie
Est, en dernier, moins liée aux corps en quelque sorte
Qu’au souffle partagé, infini en puissance.
Constatant ton absence en recherchant ma rime
Le seul bruit du stylo fait que je me surprends
À vouloir te rejoindre par le téléphone.
Serais-je fou ? Faudrait-il que je m’en étonne ?
Alors que rien qu’à la tournure que ça prend
Je vois qu’à tout instant ce souffle te ranime
Et que par ma simple respiration j’arrive
À ce que la braise crue morte se ravive.
24 Janvier 2021
samedi 30 janvier 2021
De la braise
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