Quand, dans la brume et le silence, au Puy Mary tu as
Pris peur, et moi, j’en n’avais pas
Mais ne pouvais pas te convaincre
Qu’il n’y avait absolument rien à craindre ;
Quand, dans la brume et le silence, cette peur était
Plus forte que ma conviction et persuasion mêlées
Et tu m’as pourtant gentiment suivi au bord des larmes
Et puis, tout près de nous, on a entendu le vacarme
D’une corne de camion, car longeant en vérité
La grosse route ce qui, à la fin, t’a rassuré
Alors que, quant à moi, un petit sentier balisé
Me garantit le bon retour assez ;
Quand, dans la brume et le silence donc, je me savais
Ton héros méconnu et, du coup, un peu agacé
Puisqu’il faut se fier à son prince, même si c’est moi –
Pour toujours je me souviendrai, ma reine, de cela
Alors que peu m’est resté de l’après ou de l’avant :
C’est dire combien j’ai eu besoin de tes sentiments
Ma fleur de la garrigue, ô toi, mon immortelle amie
Pour vivre l’aventure de la vie.
3 Janvier 2021
mardi 5 janvier 2021
Quand dans la brume
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